lundi 22 mars 2010

origami

L'origami est l'art du pliage de papier. Bien qu’il soit difficile de déterminer son origine exacte, le Japon est identifié comme le pays ayant le plus contribué au développement de cet art et où sa pratique s’est le plus perfectionnée. C’est sans doute la raison pour laquelle le terme japonais ORIGAMI est utilisé partout dans le monde pour désigner l’art du pliage du papier.
Le terme "ORIGAMI" vient du verbe japonais "ORU" qui veut dire "plier", et du nom "KAMI" qui veut dire "papier".

C’est un art qui permet de réaliser, à l'aide d'une simple feuille de papier, généralement de forme carrée, une succession de pliages ingénieux, pour arriver, sans opérer de découpage ou de collage, à la représentation figurative ou non, de toutes sortes de modèles.
L'origami peut prendre des formes aussi simples qu'un chapeau ou qu'un avion en papier. Ce peut aussi être des personnages, des plantes, des animaux ou des objets de la vie quotidienne.




dimanche 21 mars 2010

le savon anti immigrés


En Europe la surenchère dans le domaine du racisme fait rage et c’est à l’Italie que la palme de la meilleur idée raciste va sans doute revenir , l’Italie pays toujours à l’avant-garde de la xénophobie et de l’islamophobie fait preuve d’une créativité féconde , ‘’La lega nord’’ parti d’extrême droite invente une nouvelle bassesse , les militants de ce parti dans la province d’Arezzo distribuent aux passants des échantillons de savon liquide en leur recommandant de les utiliser après avoir touché un (ou une) immigré(e), la formation de Umberto Bossi (pourtant membre de gouvernement ) à l’habitude de mener des actions militantes de ce genre dans les trains et les bus milanais ou turinois : il s'agit de se munir de chiffons et de produits nettoyants, de passer près des sièges occupés par des passagers noirs ou arabes , et d'asperger les dits sièges (et leurs occupants) de produits nettoyants pour les "désinfecter". On a souvent vu ce genre d'actions fièrement revendiquées à la télévision italienne. Toutefois l’Italie n’est pas la seule qui a des idées dans ce domaine , le vote anti-minaret en Suisse et le débat sur l’identité nationale en France ne manque pas d’inspiration non plus ,en France on a eu aussi l’ignominie du ‘borgne qui fait de la peine’ , la phrase célèbre de Chirac « je ne vous parle pas du bruit et de l’odeur » (parlant des noirs) prononcé en 1991 , et récemment celle du saltimbanque réactionnaire Eric Zemmour qui a eu cette phrase ‘’ "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes... C'est un fait."
C’est en France aussi qu’on a procédé récemment à la distribution de soupe au lard aux sans-abris pour en exclure les musulmans ! !il faut dire que dans la grande course au racisme la concurrence est rude et la France est elle aussi bien placée!

vendredi 19 mars 2010

L’histoire du censeur bluffé


Un Ami vient de nous adresser ce lien qui permet de contourner la censure.
1. Aller sur le site suivant :
http://dhost.info/radwan/ar/
2. Puis taper l’adresse d’un des sites censurés dans la case correspondante :
http://www.kalimadz.com
http://www.rachad.org/
3. Et la censure des résidus staliniens est contournée !

L’histoire du censuré devenu censeur


Le parcoure brillant de Radio Kalima n’aurais été que éphémère ,la première radio indépendante en Algérie vient d’être censurée .L’enquête réalisée par la station sur l’assassinat du directeur de la DGSN Ali Tounsi qui a démenti la version officielle ,était fatale pour la jeune Radio Kalima ,le pouvoir a décidé de faire taire une voix devenue gênante qui aborde sans langue de bois tous les sujets qui fâchent ; scandales de corruption à répétition ( affaire Sonatrach notamment), chômage, atteintes aux droits de l’homme, aux libertés syndicales, censure, etc.
Radio Kalima cette double antenne algérienne (lancée depuis le 25 Janviers ) et tunisienne (elle existe depuis 2008 ) partageaient le même signal fourni par l'opérateur de satellites Eutelsat ,ce dernier à décidé jeudi de couper subitement la diffusion , le site internet quand à lui est inaccessible en Algérie , alors que les locaux de la radio à Tunis sont encerclés et placés sous scellés depuis janvier .
Le côté drôle dans cette histoire est que l’opérateur français Eutelsat avait saisi l'Union internationale des télécommunications pour protester contre une censure dont sont victimes certaines chaînes qu'il diffuse en Iran , alors qu’il ne s’embarrasse pas de scrupules pour censurer une radio dans d’autre pays , c'est l'histoire du censuré devenu censeur !

mardi 16 mars 2010

Bezzzef بزاف


La ''Bezzzafitude'' gagne du terrains en Algérie au grand dam de la triumvirat ‘’de basse couture BTZ : Bouteflika/Toufik/Zerhouni’’ , ce groupe collectif de contestataires né, tout un symbole, le 30 octobre 2009 à Alger - à la veille de l’anniversaire du déclenchement de l’insurrection anticoloniale, deux jours après celui de la disparition de l’écrivain frondeur Kateb Yacine. Lancé par un petit groupe d’auteurs (Chawki Amari, Mustapha Benfodil, Kamel Daoud et Adlène Meddi) le groupe ‘’bezzzef’’ avec trois ‘’z’’ (pourquoi ? je ne sais) qui veux dire « c'est Trop », « Y en a marre », « ça suffit ! » , le mot signifie également « beaucoup », « assez ! » .Le collectif qui a fait de l’humour son cheval de bataille ne cesse de faire parler de lui , après avoir chahuter le salon international du livre à Alger , le groupe ‘’Bezzzef’’ sous la houlette de ‘’l’archéologue du chaos’’ et du ‘’chkoupisme’’ Mustapha Benfodil a infesté le salon de la femme au palais des expositions d’Alger à l’occasion du 8 Mars , armés de serpillères et de plumeaux, les importuns ont formé une procession et sillonné le pavillon, distribuant slogans, tracts et pancartes hostiles au code de la famille , au cri de ‘’ Bezzzef Elhogra ’’ (trop d’injustice) , le groupe sur son compte facebook précise ‘’qu’il ne s’agit ni d’un nouveau parti politique, ni d’un syndicat autonome, ni d’une association de malfaiteurs, ni d’une coterie de littérateurs, ni d’un nouveau club de foot, ni d’une secte corporatiste’’ , ‘’le principe qui nous régit se résume en une formule : Décentralisation des propositions et centralisation de la décision, ceci pour des raisons de commodité et d’efficacité uniquement’’ , il est à souligner que ce collectif à le vent en poupe et s’étend très vite sur tout le territoire national , de nouveau foyer de Bezzzafitude ont vu le jour récemment avec Bezzzef Oran , Bezzzef Constantine , les membres de Bezzzef avoisinerais les 3 690 !!! , c’est beaucoup ! Bezzzef !!!!!!!!!!!!!!!!!!

lundi 8 mars 2010

M; jeune bergère de 14 ans



« M., jeune bergère de 14 ans, fait paître son troupeau à quelques pas de son village, ne se doutant pas que sa jeune vie allait être brisée. Elle est attaquée par un groupe de terroristes qui pullulent dans cette région. Enlevée et séquestrée des semaines durant dans les maquis, elle y vivra l’inimaginable. L’innommable. L’enfer. La barbarie sous sa forme la plus abjecte. Les mots manquent et ne sauraient décrire ou qualifier l’étendue de l’horreur de ces actes. Immobilisée, la fillette verra passer sur son frêle corps des dizaines d’hommes par jour, parfois même jusqu’à 50.
Tous les jours. Pendant plus d’un mois. Le viol collectif n’est d’ailleurs pas la seule atrocité que ses agresseurs lui feront subir. Régulièrement battue jusqu’au sang, elle se verra assener un coup de hache à la tête, qui ne l’acheva pas, mais lui laissa une cicatrice qui court de part et d’autre de son crâne. Quand elle est retrouvée par des militaires, elle est plus morte que vive. Mais son calvaire était loin de prendre fin, tant les stigmates de cette épreuve sont insurmontables, et tant la société et l’Etat sont impitoyables à son égard. Voire même indifférents au calvaire enduré et à ses souffrances. L’histoire de M. n’est évidemment pas « un cas isolé »……… ………….
»


A la lecture de cet excellent article de Ghania Lassal paru aujourd’hui dans le journal ''Elwatan'' ,je me suis rappelé les reportages que l’Entv montrait dans les année 90 aux moments forts du règne sanglant du GIA ( Groupe Islamique Armé) , et ces témoignages horribles des victimes , de la barbarie islamiste , dans ces reportages des femmes témoignaient à visage découvert , racontaient leur calvaire avec beaucoup de détail , et abordant leur détresse et celle de leurs proches sans tabou , après presque 15 ans et alors que le pays ‘’retrouve sa place dans le concerts des nations’’ par la grâce de ‘’son excellence’’ , l’homme de la ‘’réconciliation nationale’’ , cette dernière dans sa charte a garanti l’impunité aux anciens bourreaux qui ‘’sont revenues à la raison’’ et qui se pavanent librement en Algérie aujourd’hui , cette charte n’a pas mentionné ces femmes dans la catégorie des ‘’victimes de terrorisme et ayants droit ‘’ , officiellement, une dizaine d’année après ces femmes n’existent pas , ,certaines ont dû monter un dossier les présentant comme des blessés pour se voir attribuer une rente , des associations et des organismes avaient demandé à l’Etat une reconnaissance de ces filles mais les responsables ont refusé, car leur donner un statut de ’’femmes violées par les terroristes’’ aurait été les stigmatiser ,l’on considérait en haut lieu qu’une quelconque reconnaissance officielle ferait d’elles des femmes non mariables, parce que tout le monde les sauraient femmes violées.
De même, il a été rapporté qu’un ministre avait légitimé ce refus en affirmant que « si on les indemnisait, tous les mois lorsqu’elles recevraient leur pension, on leur rappellerait l’acte de viol et que, quelque part, cela équivaudrait à de la prostitution… » ??? donc on préfère les abandonner à leur sort, sans statut et donc sans indemnisation , pour ‘’ ne pas les stigmatiser’’ ! ainsi ces femmes sont condamnées à vivre dans le dénuement et l’anonymat , trainant avec elles le boulet de cette souillure et le jugement de la société , certaines d’entre elles ont été prise en charge par des associations , Comme c’est le cas de M., la jeune bergère de 14 ans citée précédemment , la directrice du Centre national algérien des femmes victimes de violence et en situation de détresse (CNAFVVSD) raconte « Lorsque nous l’avons reçue, c’était encore une fillette, dans un état indescriptible. Elle avait le visage tuméfié, des plaies sur tout son corps décharné, sans parler de son appareil génital, qui présentait de nombreuses déchirures. Son crâne, rasé, laissait voir une cicatrice qui allait jusqu’au front », dit-elle, en fermant les yeux, ajoutant, « c’était insupportable que d’assister à cela…j’en ai été malade… ». Et la prise de contact n’a pas été des plus faciles. « Une fois un tant soit peu rétablie physiquement, il lui fallait se refaire une santé mentale. Elle était emmurée dans un silence qui a duré plus de six mois. Elle rasait les murs, le regard tantôt vide, tantôt apeuré. Chaque nuit, elle faisait des cauchemars à n’en plus finir, où elle revivait les mêmes scènes d’enfer. Et chaque nuit, nous devions lui administrer des injections médicamenteuses pour qu’elle se calme et qu’elle puisse se reposer ,de même, dès qu’il faisait noir ou obscur, à cause de coupures de courant, elle piquait des crises d’hystérie. Elle pleurait, criait, était atteinte de "folie furieuse" », se remémore douloureusement Mme Benghanem. Comment s’en est-elle sortie ? Comment a-t-elle pu réussir à prendre le dessus sur son traumatisme ? « Ce qui l’a sauvé, c’est l’école » affirme la directrice. « Elle s’est jetée à corps perdu dans les études, et sa transformation a été impressionnante. Elle s’ouvrait aux autres pensionnaires et à nous autres, personnel, elle pouvait sortir », dit-elle, analysant « son attention était tout simplement reportée sur quelque chose d’autre. Ça lui a donné une bouffée d’oxygène dans l’asphyxie dans laquelle l’avaient confinée ces viols et leurs séquelles. Elle entrevoyait de l’espoir, de nouvelles perspectives enthousiasmantes. Elle aspirait à devenir policière non pas pour se venger, mais pour venir en aide aux personnes en détresse. Ensuite, elle tenta de devenir infirmière et pompière. Elle y échoua de peu », concluant, « des années plus tard, elle a réintégré, plus ou moins difficilement, la cellule familiale , au dernière nouvelles elle s’est mariée et je crois qu’elle attend un enfant »
Toutefois, et malheureusement, ces femmes violées n’ont pas toutes connues ce « happy ending ». Certaines ont tout bonnement disparu, en déménageant à l’autre bout du pays, surtout lorsqu’elles attendaient un enfant. Les femmes mariées, parfois mères de famille violées sous les yeux de leurs enfants, ont été répudiées, privées de leurs enfants, et se sont retrouvées toutes seules et sans aucune ressource .

lundi 1 mars 2010

La maffia et l’élite


Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’assassinat de Tounsi , Le colonel Oustach est sorti de son coma ,il a été entendu par les enquêteurs , et voilà que l’Algérie fait son entrée dans le gotha des républiques bananières genre Colombie , après les scandales de corruption qui gangrènent le pays , cette affaire de règlement de compte à la façon de la mafia italienne , intervient dans un contexte très délicat ,L'on dit que les services du DRS ont eu à convoquer les meilleurs experts comptables du pays pour préciser dans le détail tout ce qui a été consommé comme argent et pris comme commission dans divers secteurs à différents niveaux des hiérarchie .
l’acte isolé’’ d’après le ministère de l’intérieur intervient à la suite d’une information paru dans la presse nationale faisons état d’une affaire de détournement dans la DGSN , le colonel Oulatch ( voire le précédent billet) apprends sont possible limogeage , fait une visite à son ami Tounsi(qui était assis à son bureau, et avait un stylo à la main) lui faisant comprendre qu’il refuse d’être , jeté en pâture, d'être le seul à payer ,après un échange verbal avec sa victime , Oustach décide de faire usage de son arme ,des sources précisaient vendredi dernier que l'arme du crime avait quelque peu bloqué avant qu'elle ne puisse permettre à son détenteur de tirer les trois balles qui ont mis fin à la vie du directeur général DGSN. Ce blocage, dit-on, était dû au fait que l'arme du crime n'avait pas servi depuis très longtemps ,après avoir tué Ali Tounsi, Oustach, a ouvert la porte capitonnée du bureau de la victime et a demandé à ce qu'on appelle deux autres responsables de la police dont celui de la sûreté d'Alger. Dès qu'il les a aperçus, il a commencé à tirer mais n'a atteint personne .Pris de panique, les deux responsables se sont mis à courir , pour redescendre les escaliers en toute vitesse. L'on dit que dans cette course-poursuite, le responsable de la sûreté d'Alger est tombé dans les escaliers et s'est blessé à la tête , on affirme aussi que le colonel Oultache n'a pas retourné l'arme contre lui pour se suicider ( comme le suggère le ridicule communiqué du ministère de l’intérieur) a été neutralisé par des policiers qui ont tiré sur lui alors qu'il poursuivait les deux responsables qui avaient pris leurs jambes à leur cou ,après avoir compris qu'il était décidé à les tuer eux aussi.
Cette affaire en dit long sur la situation politique en Algérie , et vient aggraver la crise de confiance entre le pouvoir et le peuple .
le chef de l’Etat se trouve actuellement en Suisse au chevet de son frère Mustapha, très malade , pendant que l'élite intellectuelle a choisi de se tenir loin des soubresauts d'un magma où les règlements de compte ne feraient que commencer. Une élite qui se doit pourtant d'identifier des pistes pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est englué ,elle se doit surtout d'agir pour rappeler à l'ordre la décision politique dont les dérives sont multiples et exposent le pays au danger. Mais il faut peut-être attendre que cette élite intellectuelle se constitue en tant que telle pour qu'elle puisse paraître comme une véritable force de proposition et agir pour la sauvegarde du pays, avant qu'il ne soit trop tard.