jeudi 24 juin 2010

YES ''LOUKANE''


On jouait la 90’ de ce décisif match Algérie-USA. La sélection algérienne, dans une ses dernières tentatives d’aller enfin marquer ce petit but qui lui redonnerait espoir, a bénéficié d’un contre favorable. Ghezzal, excentré sur la droite, adresse un centre au pied-à-coulisse dans le paquet , Saifi à la réception ajuste sa tête et rate lamentablement son tire , Howard relance, sur Donovan. L’action ne dure que quelques secondes. Le lutin américain remonte tout le terrain et sert Altidore sur la droite. Son centre est contré. Mbolhi, dans un de ses ultimes reflexes, repousse l’échéance. La balle qui roulait dans les six mètres ne trouvait aucun Algérien pour la dégager. Elle revient sur Donovan qui la propulse dans le but. L’Amérique est aux huitièmes ! L’Algérie fait ses valises , 92 minutes : La joie, les larmes. Un vrai scénario à l’américaine .
Le parcours de la sélection algérienne dans sa 3e participation à la plus prestigieuse des compétitions sportives résume, à lui seul, la présence de l’EN en Coupe du monde. Comme la tête ratée de Saïfi, l’Algérie a tout le temps flirté avec la qualif’ mais sans y parvenir. Au départ, il y avait ce match de la Slovénie. Un gâchis ! Alors que les Verts avaient le match en main, ils ont eu ce «mauvais reflexe» de transformer une victoire certaine en une défaite amère. S’il y avait plus de concentration de Chaouchi, moins de bêtises de Ghezzal et un bon coaching de Saâdane, «Loukane» on était plus appliqués, l’on ne serait pas aujourd’hui à se lamenter sur une défaite face aux Américains qui méritaient amplement et la victoire et la qualification. Vint ensuite le match face à l’Angleterre. Celui que les Verts ont mis dans leur viseur depuis le tirage au sort. Héroïques, ils l’étaient les camarades de Yebda contre les Anglais. Combatifs à souhait, vainqueurs de tous les duels, les Verts ont fait plier Sa Majesté Great Britain du grand tacticien italien. Capello a perdu tout contrôle sur ce match. L’Algérie, faute d’appui en attaque, ne parvient pas à prendre les trois points d’une rencontre dont elle détenait la clé.
Mais comme «Loukane» ne change rien à la donne, relevons, tout de même, les satisfactions que nous ont données les joueurs lors de ce Mondial. Ils ont montré malgré leur jeunesse et leur inexpérience que l’Algérie fera encore parler d’elle durant des années. Une équipe qui a Mbolhi dans les bois, Lacen, Yebda, Kadir, Boudebouz … a un avenir radieux devant elle.
A noter aussi le geste indigne dont s’est rendu coupable Saifi , qui a l’image de son piètre rendement lors de ce mondial et son coup de tête raté , a lâchement agressé une journaliste algérienne dans la zone mixte peu après le match .

samedi 19 juin 2010

Le clash Anelka-Domenech


On peut dire qu'elle pète, ce matin, cette "une" de l'Equipe!

Joyeux anniversaire Monsieur Capello


Pour ton anniversaire, les Verts t’ont offert cette statistique : 52% de possession de balle, 11 tirs et 13 fautes commises seulement. L’Algérie a dominé l’Angleterre et nous offre un des exploits de ce Mondial face à l’un des favoris ,il est vrai, loin, très loin même de son niveau habituel, à l’image d’un Wayne Rooney tout simplement fantomatique, engrangeant par là même son premier point dans ce Mondial sud-africain. Et même si ce nul blanc et le précieux point acquis de haute lutte restent bon à prendre dans la mesure où ils maintiennent toujours en vie les Verts qui peuvent légitimement prétendre à une qualification en cas de victoire lors du dernier match face aux States, il n’en demeure pas moins qu’un bien meilleur résultat semblait réellement possible face à cette sélection anglaise pas vraiment dans le coup.

vendredi 18 juin 2010

L’Anti-vuvuzela ; contre les sons désagréables !


le vuvuzela cette corne d'environ un mètre de long qui produit un bruit strident est en passe de devenir l'instrument le plus bruyant jamais inventé , mais il parait qu’une solution pour se débarrasser du tintamarre du vuvuzela vient d’être mis au point , un logiciel (payant, 2,95 euros) qu’il faut télécharger, appelé «anti-vuvuzela filter». Son principe : le son de l’anti-vuvuzela filter émet une onde de la même amplitude que celle des vuvuzelas, mais avec une phase inversée par rapport à celle du son original. La combinaison des deux donne naissance à une interférence et annule les deux. Cela s'appelle l’opposition de phases. Logiquement, avec ce procédé, le son des vuvuzelas devrait être quasi-inaudible, tout en laissant s’échapper les autres sons.
L'acheteur reçoit un fichier MP3 d'une durée de 45 minutes qu'il faut lire sur une chaîne placée dans la même pièce que le téléviseur. Pour la seconde période du match, il suffit de relire le MP3 de 45 minutes.
Vous pourrait le mettre pendant le match Algérie-Angleterre de ce soir , et aussi en écoutant les élucubrations de Saâdane après la partie , ça pourrait être d’une grande utilité .

mardi 15 juin 2010

nos amis les égyptiens

Il parait que nous amis égyptiens ne veulent pas nous lâcher , Lundi dernier lors du match Algérie-Slovénie ,un malin égyptien a eu la saugrenue idée de brandir le drapeaux égyptien au moment où la Slovénie marque son but , pas très fair-play en effet ce geste , c’est ce qui va d’ailleurs apprendre notre ami à ses dépens .





lundi 14 juin 2010

Retour sur Algérie-Slovénie


Pourquoi l’Algérie elle a perdu contre une équipe qu’elle pouvait gagner facilement ? Parce que l’Algérie elle a perdu, parce que l’Algérie elle n’a pas gagné. C’est logique oui, mais pourquoi n’a-t-elle pas gagné un match largement à sa portée qu’elle aurait pu gagner en jouant de la derbouka ? Et bien, elle n’a pas gagné parce qu’elle n’a pas marqué, malgré un bon jeu de milieu et de bonnes occasions et une bonne cohésion, pour parler en Saâdanien. D’accord, mais pourquoi l’Algérie ne marque pas de buts et que le dernier but, personne ne se rappelle quand c’est ? Parce que tout simplement, elle n’a pas de marqueur, ou plutôt de buteur, pour parler en footballien.

L’adage est connu, qui n’avance pas recule, qui ne marque pas se fait marquer. On peut faire plusieurs analyses sur cette défaite qui n’aurait pas dû avoir lieu mais la plus pertinente semble être celle du coiffeur. Oui, si l’Algérie avait eu un bon coiffeur, elle aurait gagné. D’abord, et c’est paradoxal même en Afrique du Sud, il y avait trois blonds sur le terrain mais dans l’équipe algérienne alors que logiquement, ils auraient dû être du côté slovène. Non, les Slovènes avaient les cheveux noirs et Yebda, Ziani et Chaouchi avaient les cheveux blonds. C’est donc la faute au coiffeur de l’équipe nationale. Et même Ghezzal (qui signifie en Arabien le contraire d’une gazelle, personne ne le sait), rentré en deuxième mi-temps, s’est fait expulser en 10 minutes, sûrement à cause de son étrange coupe de cheveux.

C’est donc bien la faute du coiffeur. Et d’ailleurs, il faudra revenir sur le cas Chaouchi et l’étudier. Teint en blond, il a laissé passer le seul ballon qu’il ne fallait pas, celui qui a fait perdre l’Algérie. D’après les coiffeurs, s’il ne s’était pas teint en blond, il n’y aurait pas eu but. Il n’y a rien à dire. C’est connu, personne au monde ne peut contredire un coiffeur algérien
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Image ( Hassen Yabda milieu de terrain algérien )

jeudi 10 juin 2010

Tous les espoirs sont sur les épaules de Saâdane



Coupe du monde, heure zéro : dès maintenant, il faut s'imaginer l'Algérie comme un pyramide inversé avec une base large dans le ciel et le sommet en pic posé sur le dos d'un seul homme : Saâdane, le sélectionneur national. En bas de la pyramide donc, Saâdane avec ses 23 joueurs posés sur son dos. Au-dessus, Raouraoua, le président de la FAF. Et en dessus encore, le Pouvoir qui veut gagner avec des joueurs ce qu'il n'arrive pas à acheter et réaliser avec les plans de relance : la tendresse nationale, un peuple qui leur écrit des lettres d'amour, des gens qui leur mangent dans la main et un pays qui dépasse l'Espagne en courant les pieds nus, le rire en collier pour les lèvres. En dessus encore, tous les Algériens qui sont tristes depuis si longtemps qu'ils peuvent provoquer des pluies en vous racontant leur vie. Puis les anciens Algériens : ceux qui veulent une rediffusion de 82 en haute définition et qui veulent voir revenir les beaux jours où on n'avait pas des bananes mais au moins un nez incassable et pas rond comme celui d'un clown. En dessus encore, les femmes et les enfants, habillés de maillots verts algériens fabriqués en Chine ou dans les sous-sols des ateliers clandestins. Encore en dessus, tous les morts, par martyrs, par accident, à cause du conflit de l'été 62, ceux décédés entre le coup d'éventail et le coup de pied. En dessus encore, très loin dans la chronologie mais avec le même poids sur les épaules de Saâdane, tous ceux qui ont joué au ballon dans ce pays, à la balle, à la matraque, au héros ou au socialisme ou même au ministre à 27 ans. Puis tous ceux qui n'ont pas trouvé de solution à l'identité, à la vérité et à l'exportation hors hydrocarbures.

Au final, l'image d'une 404 bâchée, vieille mais avec des pièces neuves, en surcharge à cause de tous les problèmes de la colonisation et de la décolonisation négative, et que Saâdane doit porter sur son dos sur des milliers de kilomètres, en courant entre Durban, Polokwane, Johannesburg, le Cap ou El Jazeera, le sourire aux lèvres, avec des déclarations confiantes à toutes les chaînes TV et à toutes les âmes sensibles, démontrant que même sans attaque, ni stars, ni probabilité sérieuse, on peut gagner les matchs, chasser la France, faire revenir l'Emir Abd El Kader autrement que sous la forme d'un paquet de cendres. Un Saâdane unique et solitaire envoyé sur la lune par tout un pays pour faire un grand pas pour nous tous, avec une seule chaussure et beaucoup d'argent et qui doit en revenir avec un but pour tous, une explication à notre présence sur terre avec la sensation de vivre en dessous et une philosophie de l'existence nous permettant de faire des enfants sans nous sentir coupables.

C'est ainsi que se présente la mission de Saâdane pour nous : un enjeu biologique de survie dans l'ordre du cosmos. Une occasion de trouver la clé de notre énigme : pourquoi sommes-nous là ? Pourquoi Dieu nous a donné du pétrole en nous enlevant les pieds ? Pourquoi nous sommes tristes alors que nous avons une terre enfin à nous après des siècles de viols venus avec la mer ? Pourquoi on se déteste comme des colocataires ? Pourquoi rien ne semble avoir du goût depuis longtemps ? Une immense pyramide posée sur les épaules d'un seul homme qui, s'il éternue, se baisse pour nouer ses chaussures, ou fait le geste de chasser un moustique, c'est tout un pays avec son histoire nationale, ses enfants à venir et ses ancêtres encore sous le coude, qui tremble et s'inquiète. A peur et a envie. A de l'avenir ou seulement des démos numériques.