dimanche 19 septembre 2010

Iran –Algérie , les relations sont au beau fixe ?

Khalida Toumi notre ministre de la culture à la réception hier de la femme du président iranien (la troisième à gauche )

Je me demande  bien ce  qui se passe dans la tête de madame  Toumi en ce moment !

samedi 18 septembre 2010

Arkoun, une condamnation post mortem


Il y a quelque chose d’immoral dans le «traitement» réservé par les autorités, à différents niveaux de l’Etat, au décès du grand islamologue et, néanmoins, intellectuel algérien Mohamed Arkoun. Jeudi dernier à Paris, il y avait du beau monde à la levée du corps du défunt. Des diplomates de plusieurs pays arabes et musulmans, notamment du Maroc, de Tunisie, du Qatar et du Koweït, étaient venus saluer la mémoire de l’homme, mais surtout associer, pourquoi pas, le nom de cet illustre savant de l’Islam à leur pays, pour le prestige et pour la postérité. L’Algérie, sa mère patrie, elle, a préféré y aller sur la pointe des pieds pour que les autres ne la voient pas se recueillir sur l’un de ses dignes fils…

Notre vice-consul à Paris a dû afficher profil bas devant le cénacle de diplomates voisins réuni autour du défunt. Il est pour le moins indécent de vouloir faire descendre un personnage aussi flamboyant et charismatique de son piédestal pour le simple fait qu’il n’émarge pas au registre des intellectuels organiques si bien décrits par Gramsci. A la place d’un recueillement, Mohamed Arkoun a eu droit à un reniement des siens, du moins par filiation. Tout le monde connaît la pensée de l’homme, ses idées et ses combats. Il avait divorcé d’avec les régimes d’Algérie depuis l’indépendance. Il avait choisi son camp, celui de ne pas être l’amuseur de la galerie ou le chef de la zaouïa prompt à applaudir au quart de tour les tenants du pouvoir. Mais c’est visiblement d’un crime de lèse-majesté dont il a été rendu coupable sans possibilité de rémission, même après sa mort. Son décès est passé quasiment dans la rubrique officielle de nécrologie.
Du haut de son érudition, Mohamed Arkoun n’a pas les éloges dus à sa carrure intellectuelle. Ce jeudi, on était loin de la mobilisation d’un ministre d’Etat pour aller représenter le président de la République aux funérailles du cheikh de la zaouïa Tidjania, à Adrar, le regretté cheikh Sidy Mahmoud. On était aussi loin des funérailles quasi officielles organisées pour la défunte épouse d’un ex-président à El Alia. Mohamed Arkoun est-il donc un banni pour qu’il soit fui comme la peste ? Pourtant, l’Algérie officielle redouble, précisément, de gestes pour récupérer la mémoire de l’auteur de La Peste, Albert Camus, tout comme elle avait fait pour Saint-Augustin, pour lequel un colloque international avait été organisé sous le patronage du président de la République. Mais Mohamed Arkoun n’est pas le premier à subir ce traitement. Taos Amrouche, la célèbre cantatrice algérienne, n’était pas en odeur de sainteté lors du premier Panaf’ en 1969.
Elle était chrétienne et, facteur aggravant, berbériste. Même le géant Kateb Yacine fut déclaré «impur» pour être enterré en Algérie ! Ces reconnaissances à deux vitesses de l’Algérie officielle à ses meilleurs enfants dans leurs différences posent un grave problème d’éthique et de morale. Peut-on renier son fils quand bien même il serait trop bavard ? Apparemment oui. Et quand on voit, par ailleurs, que d’ex-chefs terroristes sont lavés à l’eau bénite de la réconciliation et reprendre leur respectabilité, on se dit que l’algérianité est devenue un concept flottant.

dimanche 5 septembre 2010

Jeu en ligne anti-islam en Autriche


Illustration : capture d'écran du site internet Moschee-baba.at.

En Autriche, l'extrême droite(FPÖ) a créé un jeu en ligne où l'internaute doit supprimer des minarets en construction dans la ville autrichienne de Graz , Avant les élections régionales  en Styrie (land du Sud-Est de l'Autriche ) l’extrême droite mise tout sur la défiance qu'inspire désormais, , l'islam à une majorité d'électeurs.

Sur la page d'accueil du site internet Moschee-baba.at, la jolie capitale provinciale, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, est symbolisée par ses églises baroques et les fiers sommets enneigés qui l'encerclent et la protègent. Comme l'indique le généreux soleil au dessous duquel ses autochtones demeurent paisibles, il y fait évidemment bon vivre, mais, cliquez sur « start » et déjà, le ciel s'assombrit. Au son d'un strident appel à la prière, les mosquées poussent comme des champignons. Elles viennent défigurer l'idylle et une multitude de petits imams turcs -à l'allure faussement bonhomme de « Y'a bon Banania ! » du XXIe siècle- envahissent la bourgade. Quelques secondes encore… et c'est la fin de la partie ! Le message suivant s'affiche :
« Game Over. La Styrie est remplie de minarets et de mosquées ! Pour que cela n'arrive pas : votez Gerhard Kurzmann et le FPÖ ! »
Le jeu a finalement été fermé par une décision de la justice .

samedi 4 septembre 2010

Je Cheikh jette l’éponge

Comme il fallait s'y attendre, suite à ce résultat nul qui a sanctionné la rencontre d'hier contre la Tanzanie, Rabah Saadane a déposé ce samedi sa démission de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale. une décision entérinée par le président de la Fédération Algérienne de Football .

Et pourtant il a été mis en confiance par les messages de soutien qui lui sont parvenus des tribunes à son arrivée au stade de Blida ,quelques journalistes lui ont également manifestés leur sympathie , et puis ce début de match qui commence sous de bonnes auspices , mais après l’ouverture du score de la Tanzanie tout part en couille , le Cheik sera copieusement insulter, on lui a fait entendre toute une ribambelle d’insultes dont on a entendu quelques couplets en direct à la télé , Saâdane s’en va donc sous les hués mais il a pu partir avant , et avec les honneurs ,après avoir qualifié les Verts au mondial mais hélas comme tous les responsables algériens il n’a pas eu le bon timing .