jeudi 28 octobre 2010

Adel sayad en grève de la vie !


Adel Sayad  le journaliste et poète intrépide  a entamé hier une grève de la faim  devant le siège de la maison de presse Tahar Djaout pour dénoncer les machinations et les manigances  dont il est  victime . Après avoir fait Harakiri publiquement en enterrant tout ces livres et manuscrits  et après avoir renoncé à la poésie , Adel Sayad n’a pas abandonné pour autant le combat contre la corruption et la tyrannie  du pouvoir et ces relais.Il l’a enduré avec ténacité   pendant qu’il a été à la tête de plusieurs radios locales , harcelé ,menacé ,intimidé partout où il a passé mais il resta toujours loyale et intègre . Pas encore ou bout de son clavaire il s’est vu limogé sans ménagement de la radio d’El taraf sans motif légale par le wali : acculé , Il a décidé d’entamer une grève de la vie  comme il l’a qualifié pour  connaître les motifs de son limogeage de la radio d’El Tarf  .Il n’entends pas revenir à son poste comme il le précise mais veut mettre la lumière sur la gestion anarchique des radios locales .
 Peu intimidé par la mort car pour lui l’accident était prévu , il prend la mauvaise chance en sérénité et souri des taquineries de la destinée comme quelqu’un qui entends la plaisanterie , il est pauvre mais son gousset de courage est toujours inépuisable .

J. Hanachi

mardi 26 octobre 2010

Une balle sur un môme de 14 ans…

La gendarmerie marocaine vient de perdre dangereusement son sang-froid : un jeune adolescent sahraoui, qui tentait dimanche soir d’accéder à un campement près de El Ayoun dans les territoires occupés, a été froidement abattu. Et dans cette «descente» punitive des bras armés de sa majesté dans ces campements dressés pacifiquement depuis quelques jours en guise de protestation contre leurs conditions, cinq autres Sahraouis ont été blessés. Garhi Najem Ould Feydel Souidi, âgé de tout juste de 14 ans, vient donc de perdre la vie bêtement à cause des gendarmes marocains qui ont décidément la gâchette facile. Ses cinq autres compagnons d’infortune blessés ont été évacués à l’hôpital militaire d’El Ayoun.

mardi 19 octobre 2010

Qu’est-ce qui se passe au sein du FLN ?


Vendredi dernier la salle des urgences de l’hôpital d’Annaba reçois un homme dans un état critique, il était blessé dans l’abdomen par une arme blanche, quelque instant après d’autres blessés arrivent tous portent des hématomes au niveau du visage et  au cou, l’un d’eux présente une fracture de la pommette et du nez  , vu l’état des ces messieurs le personnel de l’hôpital pensait à  un accident de voiture ou bien aux heurts entre  hooligans venu d’un stade de foot , il n’en ai rien, ces pauvres bougres n’était en effet que des militants du FLN impliqués dans une barrage générale qui s’est produite dans le siège du parti lors d’un vote de renouvèlement des instance locales , il en a fallu  l’intervention des forces anti-émeute pour séparer  les belligérants  , ces incidents à l’allure de règlement de compte entre gangsters  font l’actualité politique dans le pays où les Kasma et mouhafada ( structure locale)  de l’ex parti unique sont le théâtre d’affrontement et où la question de la succession se règle par la force des baïonnettes  , Ces tiraillements, qui n’ont jamais quitté le parti depuis le mouvement de redressement de 2004, s’accentuent à l’approche des échéances électorales de 2012 , l’ex parti-Etat  est coutumier du fait déjà en 1996 Abdelhamid Mehri fut évincé du parti par les auteurs de ce qu’on a appelé ‘’le coup d’Etat scientifique’’ , ali Benflis en 2004 a aussi fait les frais d’une machination pareille  appelée par euphémisme ‘’Redressement’’ , pour les observateurs une nouvelle implosion au sein du FLN n’est pas à exclure dans la perspective des élections locales et législatives  à venir .

dimanche 17 octobre 2010

Le 17 octobre 1961 , journée portée disparue !


Un demi-siècle après la sanglante répression de la manifestation pacifique des Algériens de Paris, le 17 octobre 1961, l’Etat français continue de refuser de reconnaître ce qui a été commis en son nom. Le fait est avéré, attesté par des travaux d’historiens fondés sur des archives officielles françaises. La justice française elle-même – en déboutant en octobre 1999 l’ancien préfet Maurice Papon de sa plainte contre Jean-Luc Einaudi, auteur de La Bataille de Paris. Le 17 octobre 1961 (Le Seuil) qui l’accusait d’avoir donné l’ordre à la police de tirer sur des manifestants pacifiques – avait reconnu que ce jour-là et les suivants s’est produit un massacre à Paris.
Face à ce déni, ce mardi sera installée aux Invalides, par le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc, contestée par les plus éminents historiens de la période et les Français qui ne nourrissent aucune nostalgie d’un passé colonial révolu et qui militent, au contraire, pour des liens de respect et de considération mutuels, parce que partisane et faisant le choix d’une mémoire sélective. Est-ce ainsi que l’Etat français et son premier responsable comptent réconcilier les mémoires et les apaiser ? Ce sentiment du deux poids deux mesures, du parti pris, est ressenti comme une profonde injustice par les Algériens, mais aussi par les Français d’origine algérienne, les enfants et petits-enfants des manifestants du 17 Octobre 1961, des Français qui œuvrent à la construction de liens d’amitié entre les deux rives. Mais ces liens peuvent-ils être sincères, solides et durables sans la reconnaissance par l’Etat français de son passé colonial et des crimes commis en son nom ? C’est à cette condition que l’apaisement se fera. Comme nous l’affirmait, en 1991, Jean-Luc Einaudi et c’est toujours d’actualité : «Dire qu’il ne s’est rien passé le 17 octobre 1961, c’est dire que la vie des Algériens ne vaut rien.
Reconnaître le 17 Octobre 1961, c’est donner du prix à la vie de ceux qui sont morts et de la valeur aux jeunes qui sont ici.» Le devoir de mémoire, toute la mémoire, ne s’impose-t-il pas à l’Etat français comme un acte de justice ? Les Algériens rescapés de cette journée «portée disparue» dans l’histoire officielle française et les famille des victimes attendent que l’Etat français reconnaisse qu’en ce 17 octobre 1961 fut perpétré en son nom un massacre de manifestants pacifiques.
«On ne perd pas son temps et sa dignité en regardant son passé en face. Un peuple est grand quand il a le courage de regarder son histoire», disait le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui avait pris l’initiative, en 2001, à l’issue d’un débat houleux au sein du conseil municipal, d’ériger sur le pont St Michel une stèle commémorative du 17 Octobre 1961 en signe de reconnaissance de la ville de Paris aux Algériens jetés dans la Seine par la police de Paris.
De l’Etat français, les Algériens n’attendent pas de repentance, mais simplement la reconnaissance des exactions, de l’exploitation et des injustices qu’ils ont subies du fait de la colonisation.