jeudi 25 novembre 2010

Abdullah Ashini tamagit iddren n Lybia *

Le chanteur amazigh libyen abdullah Ashini a entamé une grève de la faim dans une prison libyenne afin de tirer l’attention de la communauté internationale et les ONG des droits de l’homme sur son cas , abdullah Ashini purge une peine de prison de 5 ans , son crime ; il a ‘’osé’’ participer à un festival de chanson amazigh à Las Palmas dans les îles Canarie il y a 2 ans , les autorités libyennes voyant dans cet ‘’outrage’’ une occasion en or pour faire taire cette voix qui dérange , que toutes les intimidations retrait de son passeport , interdiction du quitter la Libye, n’ont pas réussit à museler , se sont avisé dans un cynisme grossier de lui coller une affaire de ‘’trafic illicite de migrants clandestins ‘’ .
 En Afrique du Nord les populations berbérophones subissent diverses discriminations et un déni identitaire des plus rétrogrades , mais à la déférence qu’en Libye ce déni va jusqu’à nier leur existence pure et simple, ainsi le cocasse Mouammar Kadhafi fidèle à lui-même a eu cette petite phrase en 2007 ’Les tribus amazighes ont disparu depuis longtemps depuis l'époque du Royaume de Numidie .. on connait rien à propos des ces populations qui n’existe plus ………’’ une formule toute en nuance !.

*Abdullah Ashini l’identité vivante de la Lybie ( Tamagit ‘’identité ‘’ titre de son dernier album )

mercredi 10 novembre 2010

L’intifada Sahraouie

Au moins 11 morts, 723 blessés et 159 disparus ont été enregistrés après l'assaut brutal mené par les forces d'occupation marocaines contre un camp de protestation pacifique sahraoui à Laâyoune. Le bilan, rendu public hier soir, par le Polisario, reste provisoire et risque en effet de s'alourdir en raison de l'ampleur de «l'agression barbare». Les forces marocaines ont également «saccagé des centaines de maisons et boutiques et détruit des voitures appartenant à des Sahraouis», a-t-il indiqué. La brutale attaque contre le campement, installé aux portes de Laâyoune, depuis le 10 octobre dernier, reflète parfaitement le rapport existant entre les forces d'occupation et les Sahraouis, pendant ce temps la propagande du makhzen à grand renfort médiatique, tente d’imposer le black-out total sur ces évènements , ainsi un quotidien marocain toute honte bue et dans un Dans un style purement propagandiste, reviens sur ce massacre «La vie a repris, mardi, son cours normal à El Ayoun après une journée marquée par des actes de vandalisme commis par des repris de justice» et écorchant au passage l’Algérie comme il est de coutume dans le royaume chérifien  «Les fauteurs de troubles ont un lien avec le Polisario et les services algériens et des parties opportunistes» .

lundi 1 novembre 2010

Dans (le salon) la foire du livre d’Alger

9 :30, les agents s’apprête à ouvrir les portes du salon devant la foule qui s’impatiente déjà , quelque seconde après le grand chapiteau est littéralement pris d’assaut par les visitateurs.


Une fois à l’intérieur on rencontre le stand Suisse invité d’honneur de l’édition de cette année , à gauche c’est celui de Bruxelles et de la région wallonne , on s’empresse pas devant le stand belge ni même devant nos hôtes helvétiques , le plus grand public est sans doute ailleurs dans d’autre pavillon , le SILA (salon international du livre d’Alger ) est aménagé en 5 pavillons A ,B ,C , D ,E chacun occupe une allée du grand chapiteau (20 000 m2) , à côté des Suisse il y vais le stand l’espace ‘’Esprit Panaf ‘’où plusieurs livres sur l’Afrique sont exposés et qui apparemment n’intéresse vraiment pas les algériens , dans les stands français quelque uns restent vide ,dans d’autre on s’affaire encore à étaler des livres alors que le salon est ouvert depuis presque une heure , d’autre stands sont simplement vides - à cause de la grève du port de Marseille me dit-on - , au minuscule stand du Haut commissariat à l’Amazighité les encadreurs et les animateurs sont comme les livres exclusivement kabyles ,pas la queue d’un chawi ! enfin je trouve le stand des éditions Flammarion que je cherche depuis un moment mais ma joie était de courte durée , il n’y a pas le dernier roman de Michel Houellebecq ‘’La Carte et le Territoire’’( nominé pour le prix Goncourt de cette année ) ni même’’ Ennemis publics ‘’ (coécrit avec Bernard-henry Lévy) , -On n’en a pas ! me réponds un jeune sommairement , j’ai remarqué que ces jeunes qui arborent des badges et qui tiennent les déférents stand ne savent pas grand-chose de ce qu’ils vendent , je laisse ce pavillon derrière moi et je m’enfonce dans un autre plus qui semble plus fréquenté et où les stands sont mieux achalandés ,c’est le pavillon des livres religieux , le stand de l’Arabie Saoudite y est en vedette , à côté des livres religieux qui ont un franc succès , il y a les livres parascolaires qui se vendent très bien aussi , à noter la présence de plusieurs pavillon exclusivement spécialisé dans l’art culinaire où il faut jouer des coudes pour y accéder .
au stand du Mexique ;la fille qui tiens le lieu , la démarche somnolente et la prunelle hagarde semble rêvasser ,elle s’ennuie diablement dans le stand désert , à l’image des autres pays étrangers présents, dont le drapeau flottent à l’entré du salon ne font que de la figuration pour justifier l’attribut de ‘’International’’ à cet évènement , cependant la fille pensive du stand mexicain se mis tout à coup sur ces gardes, quelque chose l’a tiré de sa rêverie , c’était des goûtes d’eau qui s’infiltrent du plafond du chapiteau qui semple céder sous la pluie torrentielle qui s’abattent sur Alger ,quelque pas de là ,un écrivain présent pour une séance de vente-dédicace de son ouvrage semble aussi songeur , le stand reste désespérément vide et les lecteurs ne se bousculent pas devant lui .
14 :30 je quitte lestement cette ‘’foire’’ avec quelque livres tout de même entre les mains et sous le ciel acharné qui semble une cruche d’eau percée qui va transformer en quelques heures la capital en une grande patinoire.

Tiens ! aujourd’hui c’est le 1 novembre .