samedi 22 août 2009

Ramadhan : les maigres vont encore maigrir !


Et voici le retour du duo -été-Ramadan, perspective que beaucoup redoutent en raison de la dure combinaison entre jeûne et canicule. On se dira qu'il y a au moins une satisfaction, celle de voir se confondre deux périodes habituellement dévastatrices pour l'économie et la productivité. Ces dernières années, une phrase du type « on verra ça après l'été » signifiait en réalité « on verra ça après le Ramadan », c'est-à-dire, au mieux, vers le mois d'octobre. Tout cela est en train de changer et, d'ici deux Ramadans, septembre redeviendra un vrai mois de rentrée , alors cette année nous accueillons le mois sacré avec un changement notoire du climat mais aussi avec le nouveau week-end ( vendredi , samedi ) ,dernière vue de l’esprit du gouvernement ,donc avant d’entamer le jeûne , une virée vers le marchée s’impose la chose que je n’ai pas faite depuis fort longtemps ,arrivé dans le Souk je constate l’activité intense qui y règne et le nombre de gens qui s’y trouve ,c’est comme d’habitude la fièvre de consommation qui s’empare des algérien au début du Ramadhan comme les habitant des îles du pacifique avant l’arrivée des typhon ………. ! mais quand j’ai jeté un regard de près les prix étés ‘dévastateurs’ ;un Kilogramme de citrons desséchés à 300 dinars, un kg de restes de poulet à 380 dinars, des oignons miteux, des pommes de terre avariées, des carottes immangeables même pour les lapins à 45 dinars, des courgettes et des betteraves et de la laitue fanés à plus de 60 dinars. Qui dit mieux comme recette pour faire fuir le consommateur, lui causer une dépression ou le faire maigrir jusqu'à le faire mourir de sous alimentation en lui parlant de bizarreries coutumières comme la solidarité, le couffin du Ramadhan, l'établissement d'un plan de régulation du marché durant ce mois sacré… Ce sont-là, je pense, de sérieux indices à prendre en considération pour protéger les Algériens qui vont prochainement, disons officiellement jeûner. Et comble de l'ironie ! Il y aura toujours quelqu'un dans la sphère commerciale qui va justifier l'injustifiable avec l'habituel argument béton, le fameux «tube» de l'offre et de la demande, comme pour expliquer que c'est réellement ce brave citoyen consommateur qui régule notre marché.

1 commentaire:

  1. Je ne pourrais jamais faire de ramadan.. Je ne sais pas comment vous faites. J'aime tellement manger !

    RépondreSupprimer

Flatteries intempestives