jeudi 28 octobre 2010

Adel sayad en grève de la vie !


Adel Sayad  le journaliste et poète intrépide  a entamé hier une grève de la faim  devant le siège de la maison de presse Tahar Djaout pour dénoncer les machinations et les manigances  dont il est  victime . Après avoir fait Harakiri publiquement en enterrant tout ces livres et manuscrits  et après avoir renoncé à la poésie , Adel Sayad n’a pas abandonné pour autant le combat contre la corruption et la tyrannie  du pouvoir et ces relais.Il l’a enduré avec ténacité   pendant qu’il a été à la tête de plusieurs radios locales , harcelé ,menacé ,intimidé partout où il a passé mais il resta toujours loyale et intègre . Pas encore ou bout de son clavaire il s’est vu limogé sans ménagement de la radio d’El taraf sans motif légale par le wali : acculé , Il a décidé d’entamer une grève de la vie  comme il l’a qualifié pour  connaître les motifs de son limogeage de la radio d’El Tarf  .Il n’entends pas revenir à son poste comme il le précise mais veut mettre la lumière sur la gestion anarchique des radios locales .
 Peu intimidé par la mort car pour lui l’accident était prévu , il prend la mauvaise chance en sérénité et souri des taquineries de la destinée comme quelqu’un qui entends la plaisanterie , il est pauvre mais son gousset de courage est toujours inépuisable .

J. Hanachi

3 commentaires:

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  2. cette humble personne met l'accent sur le génocide prémédité de l’être humain arabe dans tous les détails de la vie seulement je croix que de nos cotés l'humain est le dernier souci des gouvernements que protester par la grève de faim ça ne les dérangent point les précieuses vies comme celle de monsieur Adel essayed doivent exhiber leur savoir au profit des générations futurs .nous sommes face à une inclination totale des principes généraux qui protègent les libertés humaines et je pense qu'il est temps d'envisager de nouveaux moyens de protestations .

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  3. @guyguoz Je suis d’accord avec ce constat , l’être humain chez nous ne vaut presque rien ,pour protester en Algérie il nous reste deux options , pour les intellectuels ;la grève de la faim dans le vain espoir que les quelques journalistes intègres médiatise la cause pour mettre un tant soit peu les pression sur les pouvoirs publiques , pour le simple citoyen il y a l’émeute , couper une route peu attirer l’attention des responsable politiques , un pneu brulé est un redoutable moyen d’expression , dans l’espoir de trouver mieux .

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Flatteries intempestives