lundi 1 novembre 2010

Dans (le salon) la foire du livre d’Alger

9 :30, les agents s’apprête à ouvrir les portes du salon devant la foule qui s’impatiente déjà , quelque seconde après le grand chapiteau est littéralement pris d’assaut par les visitateurs.


Une fois à l’intérieur on rencontre le stand Suisse invité d’honneur de l’édition de cette année , à gauche c’est celui de Bruxelles et de la région wallonne , on s’empresse pas devant le stand belge ni même devant nos hôtes helvétiques , le plus grand public est sans doute ailleurs dans d’autre pavillon , le SILA (salon international du livre d’Alger ) est aménagé en 5 pavillons A ,B ,C , D ,E chacun occupe une allée du grand chapiteau (20 000 m2) , à côté des Suisse il y vais le stand l’espace ‘’Esprit Panaf ‘’où plusieurs livres sur l’Afrique sont exposés et qui apparemment n’intéresse vraiment pas les algériens , dans les stands français quelque uns restent vide ,dans d’autre on s’affaire encore à étaler des livres alors que le salon est ouvert depuis presque une heure , d’autre stands sont simplement vides - à cause de la grève du port de Marseille me dit-on - , au minuscule stand du Haut commissariat à l’Amazighité les encadreurs et les animateurs sont comme les livres exclusivement kabyles ,pas la queue d’un chawi ! enfin je trouve le stand des éditions Flammarion que je cherche depuis un moment mais ma joie était de courte durée , il n’y a pas le dernier roman de Michel Houellebecq ‘’La Carte et le Territoire’’( nominé pour le prix Goncourt de cette année ) ni même’’ Ennemis publics ‘’ (coécrit avec Bernard-henry Lévy) , -On n’en a pas ! me réponds un jeune sommairement , j’ai remarqué que ces jeunes qui arborent des badges et qui tiennent les déférents stand ne savent pas grand-chose de ce qu’ils vendent , je laisse ce pavillon derrière moi et je m’enfonce dans un autre plus qui semble plus fréquenté et où les stands sont mieux achalandés ,c’est le pavillon des livres religieux , le stand de l’Arabie Saoudite y est en vedette , à côté des livres religieux qui ont un franc succès , il y a les livres parascolaires qui se vendent très bien aussi , à noter la présence de plusieurs pavillon exclusivement spécialisé dans l’art culinaire où il faut jouer des coudes pour y accéder .
au stand du Mexique ;la fille qui tiens le lieu , la démarche somnolente et la prunelle hagarde semble rêvasser ,elle s’ennuie diablement dans le stand désert , à l’image des autres pays étrangers présents, dont le drapeau flottent à l’entré du salon ne font que de la figuration pour justifier l’attribut de ‘’International’’ à cet évènement , cependant la fille pensive du stand mexicain se mis tout à coup sur ces gardes, quelque chose l’a tiré de sa rêverie , c’était des goûtes d’eau qui s’infiltrent du plafond du chapiteau qui semple céder sous la pluie torrentielle qui s’abattent sur Alger ,quelque pas de là ,un écrivain présent pour une séance de vente-dédicace de son ouvrage semble aussi songeur , le stand reste désespérément vide et les lecteurs ne se bousculent pas devant lui .
14 :30 je quitte lestement cette ‘’foire’’ avec quelque livres tout de même entre les mains et sous le ciel acharné qui semble une cruche d’eau percée qui va transformer en quelques heures la capital en une grande patinoire.

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Flatteries intempestives