lundi 30 août 2010

Abou Younès al-assimi éliminé

 Le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) vient de perdre l’un des plus importants bras droit de l’“émir” national, Abdelmalek Droukdel. Il est le planificateur des attentats et le cerveau des opérations criminelles menées par cette organisation. En effet, les forces spéciales de l’ANP ont abattu cet ancien vétéran du GIA. Il s’agit de Abdelmoumen Rachid, alias Hodeïfa Abou Younès al-assimi, chef de la commission militaire du GSPC et ex-“émir” de la zone 2 (wilayas du centre). Dans cette opération, l’“émir” de la phalange, Ali-Ibn-Abi-Taleb, nouvellement créée pour commettre des attentats dans la capitale et les wilayas du centre, et Athmene Bélaïd, le fils de l’ex-chef de la commission médicale du GSPC, éliminé en 2007, ont également été abattus.
Le chauffeur de ce groupe terroriste a aussi été tué par les forces spéciales. C’est suite à des renseignements fournis par des terroristes élargis en 2006 qui ont rejoint le maquis, mais collaboraient avec les services de sécurité, très proches de Droukdel, que les éléments de l’ANP ont réussi ce coup de filet en ce mois de Ramadhan et ont pu neutraliser le groupe terroriste à qui l’“émir” du GSPC a confié la mission de planifier des attentats, notamment dans la capitale, le 17e jour du Ramadhan (bataille de Badr) et aussi le 11 septembre prochain, en référence aux premiers attentats d’Al-Qaïda contre les Twin Towers de New York. L’opération, selon notre source, a eu lieu dans la région de Tadmaït, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les terroristes étaient à bord d’un véhicule de marque Peugeot 406. Abou Hodeïfa avait un rendez-vous avec Droukdel pour une réunion “très importante”, nous dit-on, et circulait avec ses compagnons avec des cartes d’identité falsifiées. Ils ont refusé de s’arrêter suite aux sommations des éléments de l’ANP qui les ont interceptés dans un barrage. Un accrochage s’en est suivi et les forces spéciales ont pu venir à bout de tout le groupe terroriste et récupéré trois kalachnikovs.Hodeïfa, cet ancien activiste du GIA, un évadé de Tazoult, a été désigné chef de la commission militaire afin de coordonner les attentats dans les wilayas du centre, trois ans après l’élimination de Ali Diss et la reddition de Ali Ben Touati. Ce qui nous renseigne sur son importance pour relancer les attentats.
Selon des observateurs de la scène sécuritaire, cette opération est considérée comme “la plus importante des forces de sécurité” depuis l’élimination du noyau du GSPC, en 2007 et 2008 dont l’exécuteur des attentats kamikazes dans la capitale, Ali Diss et Sofiane Fassila, le commanditaire de ces attentats ainsi que Saâdaoui, “émir” chargé des relations extérieures du GSPC et 11 autres vétérans. Cette opération s’inscrit aussi dans le cadre de la stratégie antiterroriste de l’armée et reflète la maîtrise de la situation avec un contrôle plus rigoureux du renseignement et de la coordination.
Abou Hodeïfa, un ancien du GIA de son vrai nom Abdelmoumen Rachid, connu sous le nom de Hodeïfa Abou Younès al-assimi, et Hodeïfa El-Djound, est né en 1968 à Baraki, au sud d’Alger.
Il est considéré comme un expert en explosifs. Ce qui lui avait valu la confiance des chefs de l’organisation terroriste.
Après l’élimination de Sofiane Fassila, alias Sofiane Abou Haïdara, ex-“émir” de la région centre et commanditaire des attentats kamikazes de 2007, il fut désigné par Droukdel à la tête de l’organisation dans la région centre, puis chef de la commission militaire depuis six mois. Il a vainement tenté de reconstituer des réseaux de recrutement et de soutien dans la capitale . source :Liberté .

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