lundi 1 mars 2010

La maffia et l’élite


Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’assassinat de Tounsi , Le colonel Oustach est sorti de son coma ,il a été entendu par les enquêteurs , et voilà que l’Algérie fait son entrée dans le gotha des républiques bananières genre Colombie , après les scandales de corruption qui gangrènent le pays , cette affaire de règlement de compte à la façon de la mafia italienne , intervient dans un contexte très délicat ,L'on dit que les services du DRS ont eu à convoquer les meilleurs experts comptables du pays pour préciser dans le détail tout ce qui a été consommé comme argent et pris comme commission dans divers secteurs à différents niveaux des hiérarchie .
l’acte isolé’’ d’après le ministère de l’intérieur intervient à la suite d’une information paru dans la presse nationale faisons état d’une affaire de détournement dans la DGSN , le colonel Oulatch ( voire le précédent billet) apprends sont possible limogeage , fait une visite à son ami Tounsi(qui était assis à son bureau, et avait un stylo à la main) lui faisant comprendre qu’il refuse d’être , jeté en pâture, d'être le seul à payer ,après un échange verbal avec sa victime , Oustach décide de faire usage de son arme ,des sources précisaient vendredi dernier que l'arme du crime avait quelque peu bloqué avant qu'elle ne puisse permettre à son détenteur de tirer les trois balles qui ont mis fin à la vie du directeur général DGSN. Ce blocage, dit-on, était dû au fait que l'arme du crime n'avait pas servi depuis très longtemps ,après avoir tué Ali Tounsi, Oustach, a ouvert la porte capitonnée du bureau de la victime et a demandé à ce qu'on appelle deux autres responsables de la police dont celui de la sûreté d'Alger. Dès qu'il les a aperçus, il a commencé à tirer mais n'a atteint personne .Pris de panique, les deux responsables se sont mis à courir , pour redescendre les escaliers en toute vitesse. L'on dit que dans cette course-poursuite, le responsable de la sûreté d'Alger est tombé dans les escaliers et s'est blessé à la tête , on affirme aussi que le colonel Oultache n'a pas retourné l'arme contre lui pour se suicider ( comme le suggère le ridicule communiqué du ministère de l’intérieur) a été neutralisé par des policiers qui ont tiré sur lui alors qu'il poursuivait les deux responsables qui avaient pris leurs jambes à leur cou ,après avoir compris qu'il était décidé à les tuer eux aussi.
Cette affaire en dit long sur la situation politique en Algérie , et vient aggraver la crise de confiance entre le pouvoir et le peuple .
le chef de l’Etat se trouve actuellement en Suisse au chevet de son frère Mustapha, très malade , pendant que l'élite intellectuelle a choisi de se tenir loin des soubresauts d'un magma où les règlements de compte ne feraient que commencer. Une élite qui se doit pourtant d'identifier des pistes pour sortir le pays de la crise dans laquelle il est englué ,elle se doit surtout d'agir pour rappeler à l'ordre la décision politique dont les dérives sont multiples et exposent le pays au danger. Mais il faut peut-être attendre que cette élite intellectuelle se constitue en tant que telle pour qu'elle puisse paraître comme une véritable force de proposition et agir pour la sauvegarde du pays, avant qu'il ne soit trop tard.

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Flatteries intempestives