lundi 31 mai 2010

الجزيرة : الزي و الزي الأخر


Cinq présentatrices de la chaîne satellitaire Al-Jazira, qui a révolutionné l'audiovisuel dans le monde arabe, ont présenté leur démission en raison d'un conflit avec la direction portant entre autres sur leur tenue vestimentaire.
"Notre décision de démissionner est définitive et irréversible", a déclaré à l'AFP l'une des cinq présentatrices démissionnaires, justifiant cette initiative par une ambiance devenue "insupportable" au sein de la chaîne basée au Qatar.
Selon le quotidien panarabe Al-Hayat, les cinq présentatrices ont démissionné la semaine dernière après s'être plaintes, dans une pétition en janvier, de remarques et critiques répétées d'un responsable concernant leur "tenue", jugée pas assez conservatrice.
Mais selon un membre de la rédaction ayant requis l'anonymat, "cette démission collective n'est pas motivée uniquement par les pressions croissantes exercées sur les présentatrices au sujet de leur tenue" et "le conflit est bien plus profond".
"C'est le résultat d'une accumulation de griefs pendant cinq ou six ans en en raison d'une politique qui ne respecte pas les normes professionnelles, l'employé n'étant pas traité selon ses compétences et son expérience mais selon les humeurs de certains responsables", a expliqué l'une des démissionnaires, qui a requis l'anonymat.
"Certains responsables nous font des remarques qui frôlent l'impolitesse et qui dépassent le cadre professionnel et moral de notre travail", a-t-elle encore dit.
Elle a assuré que les présentatrices d'Al-Jazira "sont habillées très décemment. On nous demande d'être plus décentes et cela blesse notre dignité".Source:voila.com .

vendredi 28 mai 2010

A un poète vivant


Toi dont les yeux erraient, altérés de lumière,
De la couleur divine au contour immortel
Et de la chair vivante à la splendeur du ciel,
Dors en paix dans la nuit qui scelle ta paupière.


Ecrivait Lecompte de Lisle au dix-neuvième siècle dans son poème ''A un poète mort '' , le même hommage a été rendu la semaine dernière à autre poète qui a scellé sa paupière : Adel syade. Mais à la déférence que ce dernier était bien vivant .
Pour aussi incroyable que cela puisse paraitre notre poète mort-vivant a organisé son propre enterrement,  invité ses amis écrivains et poètes, la presse nationale et internationale et quelques membres de sa famille pour assister à l’enterrement de sa poésie . Dans une vraie tombe , dans la ferme de ses parents, il a enseveli tout ces livres et poèmes et projets d’écriture ,avant décrire son épitaphe “ici gît la poésie de Adel Sayad”. L’assistance et le défunt poète  ont ensuite dans un moment de recueillement ont lu la Fatiha sur son ‘’âme poétique’’ .

Adel Sayad qui a son actif deux recueils de poésie intitulés les Doigts de la tête, en 2007, et Achhiyane, en 2001, a voulu par cet acte symbolique dénoncer et mettre à nu les pratiques des pseudos intellectuels et les charlatans de la culture qui pullulent dans la scène culturelle et littéraire algérienne .
Que Dieu accueille “l’âme de sa poésie” dans ses vastes paradis consacrés aux grandes œuvres, et félicitons-le de s’être affranchi de cette grande responsabilité d’être un poète et d’avoir enfin trouvé le repos que le grand maître envie tant :

Sur ton muet sépulcre et tes os consumés
Qu'un autre verse ou non les pleurs accoutumés,
Que ton siècle banal t'oublie ou te renomme ;
Moi, je t'envie, au fond du tombeau calme et noir,
D'être affranchi de vivre et de ne plus savoir
La honte de penser et l'horreur d'être un homme !


A lire aussi l’interview de Adel syad accordé à Elkabar hebdo .

J. Hanachi

mercredi 26 mai 2010

vitamine DZ


La vitamine DZ serait-elle devenue pour l'Algérien dit du «juste milieu», le seul vaccin (jamais créé par personne), capable d'immuniser le pays contre ses propres démons et ses vrais-faux ennemis ? Parce que plus que le rêve irrépressible de toujours courir après une vie… ailleurs, des horizons obstrués, des désirs remisés aux calendes grecques, quoi de plus jouissif pour un Algérien tout ce qu'il y a de plus commun que les dieux des stades pour croire que la patrie a une existence sur le «terrain» cahoteux de la Réalité et pas seulement sur la carte (de ses repères perdus) ou dans les manuels scolaires de son âge (dé) passé ? La circonférence d'un ballon étant aujourd'hui aussi «cosmique» que l'espace inhabité du pays, un petit icosaèdre tronqué devient par ces temps «mutants» une pilule miracle, à la fois anti-le temps qui nous coule entre les doigts, une dragée anti-âge, un immunosuppresseur contre l'effet démangeant de se faire la belle, une «astuce» intelligente contre les coups fourrés, d'en haut mais aussi d'en bas.

Un ballon, dans sa métaphysique insignifiance en tant que trouvaille la plus ingénieuse de l'homo-bipède depuis sa chute sur Terre, il est surtout (le ballon bien sûr) une clef passe-partout, un nouvel opium «overdosé» des peuples, un langage parlé avec les pieds ou encore le meilleur moyen d'accompagner sa propre perte en prenant sa revanche trop longtemps ruminée en donnant simplement un coup de pied vicieux dans le tibia (sur) protégé de plus balaise que soi.

Le football étant devenu une sorte de religion à l'envers, pratiquée par tous et par personne en même temps, il suffit selon certaines têtes trop «rondes» de brandir un ballon gonflé à bloc devant une foule excitée pour arrêter une grève qui dégénère, stopper net une marche non autorisée, soulager le mal de tête permanent infligé à tout un peuple, faire croire en l'indépendance du pays depuis 1962, faire hisser jusqu'aux nuages son drapeau recoloré aux couleurs du nationalisme de Hassan Terro, porter au pinacle postiche ses vivants au présent du vindicatif et ses morts au passé aujourd'hui cruellement décomposé. Il paraît même qu'avec un ballon rond mis entre deux trop rondes, ça peut même réconcilier deux ennemis par vocation, des adversaires par (dé) formation, deux frères divisés par le ventre, un lion affamé avec un gnou famélique, un «flouzé» hypertendu avec un looser cracheur de feu, un chômeur confirmé avec un patron CDD.

Dans pas longtemps donc, tout le pays sera caché derrière un immense… écran géant. Un écran aux dimensions du pays, si gigantesque qu'il va tout noyer dan un verre d'eau, mettre entre guillemets tous nos pannes, masquer toutes nos tares, nous faire oublier d'aller simplement au travail (puisque nous travaillons jamais ou presque !), nous faire passer l'idée de penser à augmenter notre productivité en chute (extra) libre, tirer vers le haut notre croissance au point zéro, lutter contre l'inflation qui nous bouffe nos arrière-cuisines. Et avec la Coupe du monde qui pointe… son pied et le farniente estival qui va avec, suivra juste après le mois de tous les sacrés coups non permis, la rentrée sociale, puis scolaire, puis l'aïd, le petit puis le grand, et nous voilà «emboutir» de plein fouet l'année d'après…

Vraiment pas de quoi remplir sa coupe trop pleine puisqu'il suffit juste de vivre de foot… et d'eau fraîche pour «palper» le pays autrement et apprendre au moins à l'aimer «stoïquement» faute de pouvoir le «cacher» dans son cœur….

samedi 15 mai 2010

la terre a tremblé à Msila


Un tremblement de terre a eu lieu aujourd'hui à 13h30 en Algérie, dans la commune de Melouza ( Beni ilmane ), daïra de Sidi Aïssa wilaya de M'sila . Un seisme d'une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter (qui en compte 9) , a fait 2 morts et 44 blessés .
Le misanthrope présentes ses condoléances aux famille des victimes et souhaites un prompt rétablissement aux blessés inchallah .

samedi 8 mai 2010

65 ans après le printemps sétifois



le 8 Mai 1945 à Sétif, Guelma, Kherrata, et bien d’autres villages et douars du Constantinois, des manifestations ont été organisées pacifiquement pour dénoncer la tromperie française, On dit que le 8 Mai était jour de marché à Sétif , une manifestation était organisée au centre ville ,la journée était ensoleillée, les manifestants marchait silencieusement sous les regards des militaires français appelés en renfort , tout à coup un jeune algérien ‘’Bouzid Saâl ‘’ brandit un drapeaux vert et blanc , frappé d’un croissent et une étoile rouge , un coup de feu est tiré, puis le massacre…Durant plusieurs jours, des femmes et des hommes sont tués, des avions bombardent à l’aveuglette des villages entiers , des vols et viols commis par les légionnaires, l’armée, aidée par les policiers, les gendarmes et les miliciens, procéda à des arrestations massives de 5000 à 10 000 personnes, le bilan s’élèvera à 45 000 morts .
Soixante-cinq ans après, les massacres du 8 Mai 1945 perpétrés à huis clos à Sétif, Guelma et Kherrata demeurent toujours l’un des points de discorde entre l’Algérie et la France allergique à toute idée de repentance , et restes toujours d’actualité en témoigne la récente polémique sur le film "Hors la loi" de Rachid Bouchareb en compétition officielle à la 63e édition du Festival international du cinéma de Canne ..
Le 08 Mai, comme toutes les dates phares de l'histoire algérienne, doit servir, outre la commémoration, d'escales de recharge du sentiment national. Novembre 54 n'était-il pas déjà dans l'embryon de Mai 45 ? L'inversement de chiffres résulterait-il d'un oracle providentiel ?

lundi 3 mai 2010

Libérons l'ENTV


……… "C'est le slogan de rassemblement prévu aujourd'hui par le groupe Bezzzef pour mieux célébrer la journée mondiale de la liberté d'expression. Et c'est vrai. Chez nous, l'écrit est peut-être libre, comparé aux autres monarchies arabes, mais le son et l'image restent propriétés du Régime. L'ENTV est à libérer parce que c'est notre mur de Berlin qui sépare notre pays en deux : un peule filmé en biais, doublé de la voix et qui dit ce que ses lèvres ne prononcent pas, et un peuple forcé à regarder, guantanmisé, violé par la tête et réduit à une schizophrénie cathodique. Durant longtemps, avant de découvrir la parabole et le reste du monde, le meilleur spectacle de l'ENTV pour des Algériens était de regarder comment les interviewés jouaient le rôle de la fiction de l'interviewé et comment ils s'en sortent avec une langue nationale qui n'est pas la nôtre. «Nachkour Essouloutate el Mahalia et on demande des Imkaniyates, etc.».

Depuis, l'homme n'est pas descendu du singe : on y toujours, pour cet appareil de propagande et de viol des foules, aux mêmes recettes : humour sur la goinfrerie, durant le ramadan, réduisant l'Algérien à une sorte d'affamé fourbe et tricheur ; JT avec le son de la présentatrice commentant des images insonorisées d'ambassadeurs reçus, de colloques de chahids convoqués, de ministres cachés sous des lunettes de soleil donnant des chiffres de chantiers, de documentaires low cost sur la sexualité des insectes, d'émissions avec des animateurs qui ne s'intéressent pas, explicitement, à leur invité et qui ennuient parce qu'ils s'ennuient ferme et à six film connus : Errissala, l'Inspecteur Tahar, Chroniques des années de braises, Dar Essbitar, Hasan Terro et un dernier. Le pire n'est cependant pas dans cet usage massif du mauvais goût et ce stalinisme de la pitrerie, mais dans la fonction politique de l'ENTV : la propagande.

De tous les pays arabes, nous avons aujourd'hui le système audiovisuel le plus ridicule, le plus grossier, le moins éthique au monde et le plus méprisant envers ses cotisants. D'ailleurs pour le pouvoir, et encore plus pour le Bouteflikisme nostalgique, l'ENTV n'existe pas : il n'y a jamais eu que la RTA, caméras sur le dos, suivant au flair les courses inaugurales des hommes du pouvoir, interviewant des décolonisés soumis et rappelant, jusqu'au vomi, le devoir de remerciement de chaque nouveau-né aux libérateurs de ce pays et surtout à ceux qui ne sont pas encore morts. Bouteflika l'a bien dit : c'est nous qui payons mais la RTA est à lui. C'est lui qui s'y filme et s'y entend discourir, c'est lui qui y parle et quand d'autres prennent le micro c'est pour le remercier lui et ses Injazates. Et que ceux qui ne sont pas contents, pratiquent la harga cathodique, l'exil éditorial, par carte piratée, paraboles collectives et DVD contrefaits. D'ailleurs, mis à part pour le match au Soudan, jamais, depuis l'indépendance, les Algériens ne sont autant mobilisés que pour la parabole collective, premier boat people de tout un peuple décérébré. C'est pour ça qu' aujourd'hui, il faut arrêter de réduire la liberté d'expression à des journaux privés, avares de formation pour leurs employés, souvent négriers, parfois audacieux, rentiers ou révoltés, suceurs de sang ou de pub, censeurs ou constructeurs.

Il faut se souvenir que la liberté vaut pour tous : imams, journalistes, femmes à Hassi Messaoud, avocats, anciens cadres, soufis ou conteurs d'histoires. Et pour commencer, il faut libérer l'ENTV : par la force, le bras, le sourire, la jambe, la dissidence, l'amour ou le refus. L'entreprise nous appartient à nous, c'est nous qui la payons pour nous informer et nous amuser et c'est donc c'est à nous de décider ce qu'elle doit faire avec notre argent et notre indépendance. Que celui qui veut une TV pour sa gloire, aille s'acheter un lecteur de DVD qui va lui répéter à l'infini le document céleste de ses Injazates et qu'il nous laisse le pays qui est à nous avec une TV qui doit être notre bouche et pas la langue de son maître.

Source : Kamel Daoud , le quotidien d’Oran ".
à noter que ledit rassemblement a été empêché ce matin , et quatre animateurs de ce rassemblement ont étés embarqués par la police (Mostefa Benfodil, Adlene Meddi, Hakim Addad et Khatibi) avant d’être relâchés vers 14h30 du commissariat de police du Boulevard des martyrs. Après avoir été auditionné au sujet du rassemblement interdit, et soumis à une visite médicale.

samedi 1 mai 2010

سيدي الرّايس: نموت هْنا وما نهاجرش


C’est en ces termes que Abedlrazak Boukouba journaliste et poète algérien , interpelle le président de la république à fin qu’il intervienne pour mettre un terme au calvaire que le journaliste vit dernièrement à la suite de son licenciement abusif de la télévision national , en effet après 5 ans de travail remarquable à l’ENTV, où il a redonné à la culture algérienne ces lettres de noblesse avec son émission ‘’Foussoul’’ , qui tranchait net avec la multitude des programme insipides et médiocres que notre télévision a eu l’habitude de servir à ses téléspectateurs ces dernières années , après 5 ans de loyales services ,Abedlrazak Boukouba (qui vient de recevoir un prix arabe pour son dernier roman ) se voit virer de son travail sans trop de cérémonie , et malgré les offres d’emploi qu’il reçois de plusieurs pays arabes , M Boukouba refuse de partir et s’insurge contre ‘’la Hogra’’ et l’indifférence des responsables de l’ENTV et décide d’entrer en grève de la faim, dans une lettre qu’il a adressé au président de la république .

بيان الإضراب عن الطعام

سيدي الرّايس: نموت هْنا وما نهاجرش



سيدي رئيس الجمهورية

تحية إبداعية عميقة جدا وبعد

لقد كان دخولي إلى الجزائر العاصمة من قريتي ببرج بوعريريج مطلع العشرية الحالية، متزامنا مع عودتكم إلى البلاد رئيسا منتخبا، ولكم أن تتصوروا المعاناة التي تنتظر شابا بطالا لا يعرف أحدا ولا يعرفه أحد في مدينة كالجزائر العاصمة، لكن رغبتي الملحة في أن أساهم في رسم ملامح الصورة الجديدة للجزائر الجديدة، ساعدتني على الصمود في وجه تلك المعاناة بكل تجلياتها ومسببيها، فانخرطت بكل جوارحي في النضال الثقافي الرامي إلى نفض الغبار عن الثقافة الوطنية بكل وجوهها واتجاهاتها وجهاتها، حيث كانت الانطلاقة باتحاد الكتاب الجزائريين عام ألفين واثنين ثم المكتبة الوطنية الجزائرية فالإذاعة الوطنية فالتلفزيون الجزائري الذي كان التحاقي به نهاية عام 2005 حلما تمتد جذوره إلى طفولتي في القرية: أن أصبح منشطا، ولأن الحلم أصبح واقعا، فقد عملت على أن تكون برامجي منبرا حقيقيا للسؤال الثقافي الحقيقي المُواكب لرهانات الثقافة الوطنية في الداخل والخارج، رغم العراقيل التي كانت تعيق عملي من قبيل أنني لم أتلق مستحقاتي المالية إلا مؤخرا أي بعد ثلاثة وعشرين شهرا كاملا، لكنني لم أتراجع ولم أندم على خياري: النضال ثقافيا بعيدا عن أي تحزب ما عدا التحزب للجزائر، من أجل عودة ثقافية جزائرية إلى الواجهة بالموازاة مع عودتها السياسية، فهل تمّ تثمين ذلك من طرف إدارة التلفزيون بتوظيفي أو إبرام عقد معي يفضي إلى التوظيف مثلما وعدني كاتب الدولة لدى رئيس الحكومة المكلف بالاتصال؟، الواقع أنهم أوقفوا برامجي ومنعوني من الدخول إلى المؤسسة التي صنعت أعراسها الثقافية خمس سنوات كاملة وكأنني واحد من المجرمين، في الأسبوع نفسه الذي حصلت فيه على درع الريادة العربية في التنشيط التلفزيوني بالأردن، ما خلق لدي إحساسا بالحقرة والغبن جعلني أقرر ـ بعد وساطات كثيرة باءت كلها بالفشل ـ أن أشن إضرابا مفتوحا عن الطعام يوم الأحد 02 ماي 2010 بدار الصحافة الطاهر جاوت رحه الله مطالبا بتوظيفي رسميا، أما عودتي إلى الشاشة فهي من صلاحيات المؤسسة التي لا أتدخل فيها.

سيدي الرئيس

تعوّد بعض القائمين على مؤسساتنا على عرقلة كفاءاتنا الوطنية لدفعها إلى الهجرة مستغلين استعداد القنوات الأجنبية لاستقبالها، حتى باتت الجزائر تصدّر مثقفيها عوض أن تصدّر ثقافتها.

سيدي الرّايس

نموت هنا وما نهاجرش.



عبد الرزاق بوكبة



الرصيد التلفزيوني

ـ إعداد وتقديم برنامج "كلام القصيد" 2005 ـ 2006

ـ إعداد وتقديم برنامج "وجهة نظر" 2006 ـ 2008

ـ إعداد وتقديم برنامج "الأماسي" 2007 ـ 2009

ـ تقديم برنامج "فصول" 2006 ـ 2009

الرصيد الإذاعي

10 برامج ثقافية 2003 ـ 2010

الرصيد الأدبي

كتاب "من دسّ خف سيبويه في الرّمل" 2004

ـ كتاب " أجنحة لمزاج الذئب الأبيض" 2008

ـ رواية " جلدة الظل" 2009

ـ مدرج في انطولوجيا "كتابات جديدة من العالم العربي" 2010

الرصيد الفني

ـ مستشار المكتبة الوطنية الجزائرية 2003 ـ 2005

ـ أمين تحرير مجلة الثقافة 2004

ـ مشرف على الحلقة الثقافية لاتحاد الكتاب الجزائريين 2006

ـ مشرف على فضاء "صدى الأقلام" للمسرح الوطني 2007 ـ 2010

ـ كاتب مقال أسبوعي بالصحافة الوطنية منذ 2007

رصيد الجوائز

ـ الجائزة الوطنية الأولى في الشعر عبد الحميد بن هدوقة 2001

ـ جائزة رئيس الجمهورية في الشعر 2007

ـ جائزة رئيس الجمهورية في الكتابة المسرحية 2009

ـ درع الريادة العربية في التنشيط التلفزيوني 2009

ـ إقامات إبداعية من مجتمع الفنانين العالمي 2010