jeudi 22 octobre 2009

Garcia Márquez et le 17 octobre !


L es Algériens n’ont pas été les seules victimes de la répression de la police française le 17 octobre 1961 à Paris. Le délit de faciès a opéré à cette occasion, dans un Paris transformé en grande arène où l’on faisait la chasse à l’homme. Des étrangers mais aussi de rares Français au teint basané l’ont su à leurs dépens : Gabriel García Márquez l’auteur colombien des Cent ans de solitude, de passage à Paris, a été pris dans la rafle. Sa moustache raide qui barrait à cette époque déjà un visage de bronzé a plaidé contre lui ,il a passé une nuit dans un commissariat ,et échappé de justesse à la noyade dans les eaux glacées de la Seine. Marquez qui obtiendra le prix Nobel de littérature dira qu’il était’’ fier de s’être senti Algérien et d’en avoir subi le même sort’’

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